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{{{Pour l'enseignant}}} Comme le professeur ne dispense plus le savoir ; il peut donc se consacrer à d’autres activités. A l’expérience, ces nouvelles tâches sont plus variées et valorisantes. Voici quelques taches nouvelles du professeur : - La première est de mettre en confiance les élèves et les rendre autonomes ce qui nous le verrons plus tard les oblige également à changer de posture. - Réunir les conditions d’une mise en autonomie des élèves : les consignes devront être très explicites pour que les élèves puissent travailler en autonomie. Les activités sont détaillées, le plan de cours peut être intégré. Au final, nous avons observé que plus les élèves sont en autonomie, plus les activités proposées doivent être cadrées et les objectifs précisés. - Il faut s’obliger à rester en retrait pour laisser les élèves travailler en groupe et organiser le travail, ne pas céder à la tentation de le faire à leur place et les laisser prendre leurs responsabilités. - Le professeur passe de groupe en groupe pour éclaircir certains points. Il a davantage la position d’accompagnateur ou d’arbitre. - Le professeur s’assure de la compréhension des concepts et mécanismes vus. Nous avons tous mis au point un système de contrôle du travail fait ou de la compréhension de l’activité par les élèves. Ce point est développé dans la partie « [comment évaluer les élèves et s’assurer que les notions et mécanismes sont compris ?->515] » - Il peut aussi sortir un élève du groupe pour faire de la remédiation - Les groupes avançant à des rythmes différents, il peut être intéressant de préparer des questions pour « Aller plus loin » pour les groupes les plus rapides. Au final, ce travail permet au professeur d’être plus à l’écoute des attentes et besoins des élèves et de mieux gérer l’hétérogénéité en passant davantage de temps avec les élèves en difficulté. Le travail est davantage d’accompagner les élèves dans leurs apprentissages et de proposer des activités motivantes pour que les élèves se confrontent à la difficulté. Le professeur reprend une position plus classique au moment de la synthèse de fin de cours ou lors de la reprise et la correction du travail effectué en classe ou hors de la classe. {{{Pour les élèves :}}} Pour les élèves, la mise en pratique de la classe inversée, surtout si elle s’effectue en cours d’année, bouleverse leurs habitudes ce qui peut entraîner des résistances pour certains d’entre eux. En effet, un travail préalable au cours est à fournir à la maison et il leur est demandé de produire en classe,le plus souvent en groupe. Il est nécessaire de prendre en compte ces résistances surtout si notre pratique pédagogique était le cours dialogué en proposant un travail à la maison sur un temps défini et limité, en accompagnant et motivant les élèves dans leur mise au travail en classe. En classe inversée : -* Les élèves deviennent acteurs de leurs apprentissages. Ils travaillent à leur rythme. Quelques réticences peuvent apparaître au départ mais celles-ci s’atténuent car les élèves comprennent parfois plus facilement le cours et ont la satisfaction de réussir par eux-mêmes les activités proposées -* En appartenant à un groupe de travail, l’élève modifie sa posture : participer au travail de groupe, communiquer avec ses camarades et se détacher du professeur. Ce changement de posture prend du temps. Au départ les élèves se tournent spontanément vers le professeur pour trouver les réponses au lieu d’échanger avec le groupe. Certains élèves ont du mal à passer d’un travail individuel à un travail plus collectif. -* L’élève construit sa trame de cours en répondant et en réalisant les différentes activités. La question de la trace écrite est importante. Nous proposons de réaliser une synthèse en fin de parcours pour formaliser les apprentissages et rassurer élèves et parents sur la réalité du cours effectué et transmis. -* L'élève peut être également auteur ou créateur de ressources comme une capsule vidéo, une affiche permettant de découvrir une notion et de la partager avec d'autres . -* Les élèves ont à disposition les ressources employées en classe et peuvent refaire à tout moment les exercices ou consultés les vidéos. Ils gagnent en autonomie. -* Florence Aulanier, professeur au lycée Clermont de Cassini , propose à certains élèves d’être « ambassadeur » pour aider d’autres groupes de travail et soulager le suivi fait par le professeur.

Quelle posture adoptée pour l’enseignant, pour les élèves ?

Pédagogie de la classe inversée

La difficulté que nous avons rencontrée en choisissant la pédagogie de la classe inversée est la modification de notre posture vis-à-vis des élèves et de la classe. En effet, les élèves réalisent maintenant le plus souvent des activités en groupe et en autonomie. Notre place et notre action sont bouleversées. Le professeur n’est plus réellement en face à face avec les élèves, le professeur transmet moins en faisant un cours dialogué avec les élèves qu’en les accompagnant à s’approprier eux-mêmes les savoirs.

Pour l’enseignant

Comme le professeur ne dispense plus le savoir ; il peut donc se consacrer à d’autres activités. A l’expérience, ces nouvelles tâches sont plus variées et valorisantes.
Voici quelques taches nouvelles du professeur :

  • La première est de mettre en confiance les élèves et les rendre autonomes ce qui nous le verrons plus tard les oblige également à changer de posture.
  • Réunir les conditions d’une mise en autonomie des élèves : les consignes devront être très explicites pour que les élèves puissent travailler en autonomie. Les activités sont détaillées, le plan de cours peut être intégré. Au final, nous avons observé que plus les élèves sont en autonomie, plus les activités proposées doivent être cadrées et les objectifs précisés.
  • Il faut s’obliger à rester en retrait pour laisser les élèves travailler en groupe et organiser le travail, ne pas céder à la tentation de le faire à leur place et les laisser prendre leurs responsabilités.
  • Le professeur passe de groupe en groupe pour éclaircir certains points. Il a davantage la position d’accompagnateur ou d’arbitre.
  • Le professeur s’assure de la compréhension des concepts et mécanismes vus. Nous avons tous mis au point un système de contrôle du travail fait ou de la compréhension de l’activité par les élèves. Ce point est développé dans la partie « comment évaluer les élèves et s’assurer que les notions et mécanismes sont compris ? »
  • Il peut aussi sortir un élève du groupe pour faire de la remédiation
  • Les groupes avançant à des rythmes différents, il peut être intéressant de préparer des questions pour « Aller plus loin » pour les groupes les plus rapides.

Au final, ce travail permet au professeur d’être plus à l’écoute des attentes et besoins des élèves et de mieux gérer l’hétérogénéité en passant davantage de temps avec les élèves en difficulté. Le travail est davantage d’accompagner les élèves dans leurs apprentissages et de proposer des activités motivantes pour que les élèves se confrontent à la difficulté.

Le professeur reprend une position plus classique au moment de la synthèse de fin de cours ou lors de la reprise et la correction du travail effectué en classe ou hors de la classe.

Pour les élèves :

Pour les élèves, la mise en pratique de la classe inversée, surtout si elle s’effectue en cours d’année, bouleverse leurs habitudes ce qui peut entraîner des résistances pour certains d’entre eux.
En effet, un travail préalable au cours est à fournir à la maison et il leur est demandé de produire en classe,le plus souvent en groupe.
Il est nécessaire de prendre en compte ces résistances surtout si notre pratique pédagogique était le cours dialogué en proposant un travail à la maison sur un temps défini et limité, en accompagnant et motivant les élèves dans leur mise au travail en classe.

En classe inversée :

  • Les élèves deviennent acteurs de leurs apprentissages. Ils travaillent à leur rythme.
    Quelques réticences peuvent apparaître au départ mais celles-ci s’atténuent car les élèves comprennent parfois plus facilement le cours et ont la satisfaction de réussir par eux-mêmes les activités proposées
  • En appartenant à un groupe de travail, l’élève modifie sa posture : participer au travail de groupe, communiquer avec ses camarades et se détacher du professeur. Ce changement de posture prend du temps. Au départ les élèves se tournent spontanément vers le professeur pour trouver les réponses au lieu d’échanger avec le groupe. Certains élèves ont du mal à passer d’un travail individuel à un travail plus collectif.
  • L’élève construit sa trame de cours en répondant et en réalisant les différentes activités. La question de la trace écrite est importante. Nous proposons de réaliser une synthèse en fin de parcours pour formaliser les apprentissages et rassurer élèves et parents sur la réalité du cours effectué et transmis.
  • L’élève peut être également auteur ou créateur de ressources comme une capsule vidéo, une affiche permettant de découvrir une notion et de la partager avec d’autres .
  • Les élèves ont à disposition les ressources employées en classe et peuvent refaire à tout moment les exercices ou consultés les vidéos. Ils gagnent en autonomie.
  • Florence Aulanier, professeur au lycée Clermont de Cassini , propose à certains élèves d’être « ambassadeur » pour aider d’autres groupes de travail et soulager le suivi fait par le professeur.
Mise à jour : 6 septembre 2017